Quel peuple incarnerez-vous ?

Ces êtres sont liés à l’élément qui est de loin le plus présent sur l’Archipel : l’eau. Filiformes et dépourvus de toute pilosité, ils possèdent une peau lisse et bleu clair parfaitement adaptée à leur nature amphibienne.

Les alastyns sont la race d’Archipel qui est la plus en harmonie avec leur environnement. Adorateurs du Dieu-créateur, ils respectent aussi grandement la nature qu’ils considèrent comme leur propre mère. Ces amphibiens sont un peuple qui a toujours été gouverné par une Matriarche, non pas par soumission, mais par choix.

Cyclo est une île cylindrique d’une superficie
de 350 000 km² pour plus de 20 000 000 alastyns. Le climat y est lourd et humide, parfait pour le peuple de l’eau, mais difficilement supportable pour les autres. En son centre se trouve un lac parfaitement circulaire nommé Le Bassin, à l’intérieur duquel a été érigée la capitale des alastyns. Une grande jungle humide traverse l’île, peuplée de moult animaux, fruits et denrées nécessaires à l’alimentation des autochtones. De nombreux hameaux s’y dressent, bien moins cependant que sur les côtes, où une myriade de villages sont bâtis sur pilotis. Les alastyns sont évidemment de grands nageurs et pêcheurs. Ils se nourrissent donc beaucoup de poissons, crustacés ou autres produits de l’océan Jörmungon.

Le fier peuple des airs s’octroie le pouvoir de contrôler les cieux et les terres. Race dotée d’une grande longévité, les alfars sont pourvus d’ailes puissantes qui leur permettent de s’envoler, même avec un chargement, et de planer sur de longues distances.

Le peuple des cieux repose sur un système monarchique et patriarcal. Depuis l’aube des temps, la dynastie des Eldarion règne sur les alfars de père en fils. Gare à ceux qui osent s’opposer à l’ancestrale famille royale, ils en subiront le courroux. Cependant tant que chacun reste à sa place, une paix durable règne.

Le territoire des alfars est une île en forme de corne et sa superficie s’élève à 210 000 km² carrés pour 6 000 0000 d’habitants. Hormis ses côtes et sa forêt, tout n’est que montagnes et massifs rocailleux, dans lesquels se trouvent de nombreuses grottes et abris sous roche. Les alfars ont bâti leurs villes principales sur les plages afin de bénéficier des ressources de l’océan Jörmungon. Quelques villages se situent également à proximité de la Forêt des Dryades, mais la plupart des habitations se concentrent dans l’immense réseau de refuges troglodytiques situé en hauteur des montagnes. La faune et la flore sont rares,  leurs diversités se regroupent principalement dans la forêt des Dryades où vivent des mammifères aussi imposants que des ours. Ailleurs, les autres animaux sont pour la plupart des oiseaux, des insectes, des petits rongeurs et des reptiles.

La race humaine, liée à l’élément de la terre, est aussi brute, contradictoire et diversifiée que possible. C’est le peuple le plus complexe, présentant autant de différences que de similitudes.

Contrairement aux autres espèces, les humains possèdent une multitude de caractères et tempéraments. L’un peut être d’une bonté sans limite et l’autre d’une cruauté inouïe. L’humanité suit les préceptes imposés par l’Empereur, un mélange paradoxal entre justice sévère et égalité, ou entre hiérarchie stricte et mise en avant des libertés individuelles.

L’Empire est un territoire rectangulaire de 520 000 km², qui comprend actuellement 35 000 000 individus. Au sud de l’île du peuple de la terre figure un lac essentiel : le lac Étoiles. Sans son apport vital en eau douce, l’humanité n’aurait pas pu se perpétuer. Le long de la côte Est, une immense chaîne de montagnes aux sommets de neiges éternelles dominent, et au centre de grandes forêts de conifères couvrent une vaste majorité du territoire. Les humains sont la race qui voit son nombre augmenter le plus. Non pas par absence de guerre, loin de là, mais bien parce qu’ils se reproduisent très vite. Il n’est pas rare qu’une même famille comporte plus de six enfants. Le peuple de la terre est certes moins violent que celui des surts, mais la colère et la cupidité sont des défauts omniprésents de l’humanité. Malgré cela, les humains se sont adaptés à la faune et la flore de leur grande terre, aussi vaste et diversifiée soit-elle.

Les géants du feu, tel un brasier éternel, consument tout et toutes choses. Ce sont les seuls êtres immortels connus. Néanmoins, l’eau ou les armes peuvent tout de même avoir raison d’eux.

Leur organisme si particulier diffère foncièrement de celui des autres races de l’Archipel. Tout n’est que vide et flammes à l’intérieur de leur corps. Leurs yeux sont des orbites creuses, dans lesquelles brûlent des flammes qui viennent lécher leur visage. Ils ne mangent pas, ne dorment pas, ne se reproduisent pas. Ils sont une dangereuse énigme.

Magmar est une île de cendres et de roches d’une superficie de 310 000 km². Cette terre ardente héberge plus de 18 000 000 de surts immortels. Hormis la pierre volcanique et la lave, cette île est désertique et aride. Presque aucune faune, totalement dépourvue de flore et aucun relief, mis à part une chaîne de montagnes sombres au centre de l’île. De cette chaîne s’élève un volcan constamment en activité. Il crée une rivière de lave qui ne cesse de s’écouler et se jette dans le Jörmungon. Pour bâtir leurs forteresses, les surts se contentèrent d’empiler leurs pierres les unes sur les autres. Mais depuis la création de l’Alliance, les géants de feu parviennent à commercer avec les autres peuples d’Archipel. Ils obtiennent ainsi des ressources des autres îles, comme le bois ou le fer, et depuis les surts construisent d’autres bastions dignes de ce nom. Un seul bâtiment dénote dans ce décor : le Temple des Vents, bâti par le prophète alfar Icarios. Cette merveille, construite de prime abord en pierres sombres, devint subitement d’un blanc immaculé sur le sol de cendres.

Vaste d’environ 180 000 km carrés et pourtant aucun signe de ses prétendus occupants. Personne ne sait où résident les Wyrds, ces mystérieux messagers divins de Jör. Depuis le large de cette île où personne n’a jamais pu mettre les pieds, ni architecture visible, ni trace d’une civilisation quelconque. Tout n’est que nature pure et luxuriante, où s’épanouissent diverses formes de vies animales, au milieu d’une végétation aussi complexe que variée. Les quatre éléments cohabitent en un parfait équilibre, s’alliant les uns aux autres dans une harmonie exemplaire… mais surnaturelle.

A l’image de la diversité des îles, les créatures qui les peuplent suivent ce même schéma.
Celle qui suivent en sont l’exemple typique :

Gigantesques crapauds mesurant jusqu’à 1,5m de hauteur, ils ont une teinte entre le jaunâtre et le verdâtre maladif.

Le fauroc est un animal particulièrement vif et belliqueux. Il arrive qu’il attaque simplement pour prouver sa supériorité.

De deux fois la taille d’un loup classique, ces canidés au pelage blanc comme neige sont aussi forts qu’un ours.

Énorme limace constituée de lave pure enveloppée de roche, elle erre sans aucune raison apparente…

Au contraire des îles, l’océan qui les entoure est homogène. Nommé le Jörmungon, il accueille une faune et une flore similaires sur toute sa surface. Cependant, plus éloignées sont les terres, plus profondes sont les abysses, et plus imposantes sont les créatures. Les plages sont jonchées de crustacés. Par endroit, d’immenses étendues d’algues sous-marines sont visibles et de gigantesques barrières de corail accueillent l’éveil de la vie, en symbiose avec le Jörmungon. Aucune autre terre n’est visible depuis l’Archipel. L’océan se perd dans le lointain, personne ne sait ce qui se trouve au-delà.

Plusieurs Ordres régissent le monde… pour lequel combattrez vous ?

Quoi de plus honorable que de se battre, servir et mourir pour le Dieu créateur Jör ? Les adeptes du Père de toutes choses consacrent leurs existences à préserver l’ Archipel, digne création de l’unique divinité. Mécréant, hérétique ou tout autre païen, repends-toi ou péris !

Des règles communes se doivent d’être dictées pour que l’Archipel vive en harmonie. Le Conseil des Quatre rassemble le dirigeant de chaque race, afin que les décisions soient prisent de concert. Gare aux dissidents révolutionnaires qui osent transgresser la loi et l’ordre établi.

Comment un Dieu bienveillant peut se montrer aussi cruel ? Pourquoi le pervers Jör prête sa force divine à ses ouailles et les laisse s’entre-tuer lors de guerres intestines ? Non… un être aussi mauvais ne peut pas avoir créé ce monde… il y a forcément d’autres Dieux !